Nouvelle étude : un tiers des généralistes n’abordent pas systématiquement la question lors du suivi de grossesse

A l’occasion de la Journée mondiale de sensibilisation au Syndrome d’Alcoolisation Foetale (SAF) qui se tient le 9 septembre, nous publions les résultats d’une étude Opinion Way menée auprès des 302 médecins généralistes. Il en ressort un manque de connaissance des conséquences de la consommation d’alcool pendant la grossesse. L’alcoolisation foetale est pourtant la première cause de handicap mental d’origine non génétique, alors qu’elle est évitable.

D’après ce sondage, seuls 24% des médecins généralistes interrogés ont déclaré connaître précisément les troubles causés par l’Alcoolisation Foetale (TCAF), et ils sont 33% à ne pas parler systématiquement de la consommation d’alcool au cours d’une consultation de suivi de grossesse. Deux tiers s’estiment mal informés, et plus de la moitié souhaiteraient avoir accès à une formation spécifique sur les TCAF.

« Cette méconnaissance des conséquences par les médecins induit une moindre prise de conscience chez les patientes enceintes. 15 000 enfants naissent chaque année avec des TCAF. Avec le concours de tous, autorités publiques, sanitaires, social, enseignants, secteur privé nous pouvons résoudre cette situation en 5 ans », estime le Dr Denis Lamblin, Président de SAF France.

En 2021, l’association SAF France est allée à la rencontre des médias, lors de 13 petits déjeuner presse partout en France et en Espagne. Plus de 122 retombées médias ont permis de sensibiliser une audience potentielle de 190 millions de personnes. En 2021, 263 actions de sensibilisation ont vu le jour au mois de septembre, à La Réunion et en France métropolitaine.

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L’étude complète est consultable ici