Nouvelle étude JAMA sur l’impact des petites consommations durant la grossesse

Une nouvelle étude du JAMA publiée en avril 2022 auprès de 135 enfants exposés à un niveau modeste d’alcool in utéro (comparé à un groupe témoin de 135 autres enfants n’ayant jamais été exposés) montre une anisotropie fractionnelle (mesure de la qualité des fibres nerveuses de la substance blanche) plus basse et davantage de problèmes comportementaux externalisés (agressivité et hyperactivité).

Nouvelle étude JAMA
Nouvelle étude JAMA sur les petites consommations d’alcool durant la grossesse

Ces résultats suggèrent qu’une exposition à l’alcool in utéro, même de faible intensité, a des effets mesurables sur la structure du cerveau de l’enfant et appui les recommandations médicales actuelles de ne pas boire d’alcool durant la grossesse.

Cette nouvelle étude vient renforcer l’idée que pour faire respecter le droit des enfants à naître égaux, il il faut mettre beaucoup plus de moyens dans l’information à l’école sur les dangers de l’alcool durant la grossesse, la prévention des futurs parents, le diagnostic et l’accompagnement des personnes porteuses de TCAF. Rappelons que l’unique centre de diagnostic se trouve à La Réunion alors que ce problème touche 15 000 enfants chaque année partout en France et que près de 1,3 million de français vivent avec des Troubles Causés par l’Alcoolisation Foetale le plus souvent sans diagnostic.

Le SAFTHON, campagne événementielle et solidaire, contribue par ses 260 actions annuelles, à faire avancer la connaissance de ce problème largement sous-estimé. En soutenant SAF France, nous pouvons en 5 ans, réduire drastiquement le nombre d’enfants atteints et agir concrètement pour le droit des enfants et des femmes.https://www.jim.fr/…/alcool_et…/document_actu_med.phtmlhttps://www.pourquoidocteur.fr/…/39062-Boire-d-alcool…https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35380644/#AlcoolGrossesseAGISSONS#saffrance#safthon#maternité#Parentalité#prévention