Newsletter 1 – édito

En Bretagne comme ailleurs en France, les effets dramatiques de l’alcool sur le fœtus, et en particulier son cerveau, représentent un véritable enjeu de santé publique. Dans notre région , environ 650 enfants naissent tous les ans porteurs d’un handicap qui rendra leur insertion sociale et leur vie familiale difficiles, voire impossibles.

Le but d’une association comme SAFFRANCE est de convaincre un public aussi large que possible qu’il n’y a pas de fatalité : le handicap lié à l’alcoolisation fœtale peut et doit disparaitre, il suffit pour cela que chaque future maman sache qu’aucune goutte d’alcool ne doit être absorbée pendant la grossesse.

Mais il serait peu responsable de penser que seules les femmes doivent être partie prenante dans l’attitude à avoir vis-à-vis de l’alcool. L’entourage d’une femme qui veut devenir maman ,et en tout premier lieu son conjoint, doit être un soutien en l’encourageant à ne pas boire d’alcool et non pas l’inciter à le faire même en petite quantité « car à petite dose, il n’y a pas de risque » . Eh bien, si le risque existe quelle que soit la dose prise !

Mais pour que ce message passe encore mieux non seulement auprès du grand public mais auprès des professionnels de santé, de l’éducation nationale, de la justice , il est nécessaire que les pouvoirs publics nationaux, régionaux et départementaux prennent conscience de l’importance de ce fléau et soutiennent l’action des associations de professionnels et des associations de familles qui font tout leur possible pour qu’un seul message prévale : « Pas d’alcool pendant la grossesse ».

HG